FAQ - QUESTIONS FREQUENTES

Non. L’ostéopathie est une profession de 1ère intention, c’est-à-dire que l’ostéopathe est en mesure de recevoir directement le patient sans prescription médicale préalable. C’est un aspect de la profession qui le différencie du kinésithérapeute.

L’ostéopathe est formé pour garantir la sécurité de son patient : il se doit de réorienter vers le professionnel de santé le plus adapté lorsqu’un diagnostic d’exclusion se présente. Il est donc nécessaire pour l’ostéopathe de s’entourer de professionnels qualifiés avec qui collaborer pour proposer aux patients la prise en charge la plus adaptée à sa pathologie.

Non. La législation de la profession n’entraîne pas le remboursement des soins délivrés par le régime d’assurance maladie obligatoire.

Cependant, dans de nombreux cas, les séances d’ostéopathie sont prises en charges (totalement ou partiellement) par les complémentaires santé, sur présentation d’une facture d’honoraires que vous fournira votre ostéopathe. Pour plus d’informations, contactez votre mutuelle.

Le craquement articulaire est soumis à de nombreuses interrogations et peut entraîner chez le patient une appréhension lors de la manipulation. L’idée reçue la plus fréquente est que l’ostéopathe “remet en place une vertèbre ou une articulation”, ce qui est FAUX.

Le phénomène de cavitation à l’origine du bruit articulaire lors de la manipulation est dû à la libération d’un gaz au sein de l’articulation.

Les articulations sont encapsulées dans une cavité hermétique contenant un lubrifiant articulaire : le liquide synovial. La manipulation effectuée par l’ostéopathe va entraîner un écartement rapide des surfaces articulaires provoquant une dépressurisation dans la cavité articulaire. La modification de pression soudaine provoque l’implosion d’une bulle formée par les gaz dissous dans le liquide synovial, à l’origine du “craquement” articulaire.

Non. La manipulation articulaire fait partie du panel de techniques dont bénéficie un ostéopathe pour soulager vos douleurs. Cette dernière est très souvent accompagnée d’un “craquement articulaire”. Néanmoins, l’ostéopathe dispose d’une multitude d’autres techniques – sans bruit articulaire – qu’il peut employer selon la stratégie de traitement qu’il souhaite mettre en place.

En premier lieu, l’ostéopathe réalise une anamnèse : c’est-à-dire qu’il recueille un maximum d’informations par l’intermédiaire de questions sur la plainte du patient mais aussi sur les facteurs de risques (environnementaux, professionnels, sociaux…) et ses antécédents.

Si l’ostéopathe ne relève aucun élément d’exclusion nécessitant une réorientation, il réalise dès lors un examen physique par l’intermédiaire de différents tests visant à caractériser au mieux la plainte du patient.

L’examen physique aboutit alors à une stratégie de traitement constituée de différentes techniques de mobilisation/manipulation articulaires et/ou viscérales, et de détente musculaire. L’ostéopathe adapte ses techniques dans le respect de moindre douleur et en prenant en compte les caractéristiques du patient qu’il traite. Ces techniques de thérapie manuelle induisent une action bénéfique sur les douleurs et les contractures musculaires. Ce traitement est très souvent complété par différents conseils à mettre en place en marge de la consultation.

Selon les informations recueillies tout au long de la consultation et les résultats découlant du traitement, l’ostéopathe peut être amené à revoir son patient ou à l’orienter vers un autre professionnel de santé. L’objectif est de proposer au patient le traitement le plus adapté à sa plainte, c’est pourquoi il peut parfois être pluridisciplinaire.

Non. L’ostéopathe n’est pas qualifié pour fournir à ses patients une prescription médicale pour un traitement médicamenteux ou un examen complémentaire. Cependant, il est en mesure de rédiger un courrier à l’attention de votre médecin traitant dans cette optique.

Tout d’abord, la kinésithérapie nécessite une prescription médicale, sauf dans le cas d’une entorse de cheville ou de lombalgie aigue où l’accès direct est possible. L’ostéopathe quant à lui est un professionnel de première intention, le patient peut le consulter de manière spontanée.

Le kinésithérapeute soulage la douleur, rééduque, réhabilite, réapprend un mouvement, renforce, draine, par l’intermédiaire de techniques manuelles, d’appareils et d’exercices. L’ostéopathe utilise majoritairement des techniques manuelles pour soulager la douleur, détendre le spasme musculaire et améliorer les restrictions de mobilités.

La prise en charge en ostéopathie se fait régulièrement de manière isolée (1 ou 2 séances rapprochées) tandis que le kinésithérapeute voit ses patients de manière beaucoup plus régulière et étalée sur plusieurs séances.

Les techniques et approches de ces deux professions présentent donc différences et similitudes, mais elles sont très souvent complémentaires, notamment dans la prise en charge de pathologies chroniques.

Non. Au contraire, l’objectif est de bouger progressivement et d’améliorer sa capacité de mouvement. Cela permet également d’éviter que le mal de dos ne s’installe de manière chronique.

Il n’existe pas de lien entre l’intensité de la douleur et la gravité de cette dernière : la crainte d’avoir mal ne doit pas vous empêcher de bouger. Le repos au lit et l’inactivité ne sont donc pas recommandés et risquent même à long terme de faire persister vos douleurs.

Cependant, qui dit mouvement ne veut pas dire effort intensif, mais bouger, marcher et reprendre les gestes usuels de la vie courante le plus rapidement possible. Un professionnel de santé comme votre ostéopathe pourra également vous conseiller sur les mouvements qui vous conviendront.